Reproduction d'un seau de puits - Acte II : La rencontre

Published : 18/06/2022 16:52:30
Categories : Actualités Rss feed , Fabrication traditionnelle Rss feed , La futaille à travers les siècles Rss feed , Reproductions sourcées Rss feed

Le MuséoParc Alésia


Tempus fugit

Parmi les projets qui me tiennent à cœur, il en est un en particulier qui me suit depuis un sacré bout de temps : la reproduction du seau de puits d'Alésia. La première fois que je l'ai vu c'était en photo. Une des rares photos qui traînent sur le net. Et depuis ce jour l'idée ne me lâche pas. Je veux fabriquer ce seau. Pour plein de raisons. D'abord parce qu'il est beau, il est même magnifique, mais ce n'est pas la raison principale. La véritable raison pour laquelle je veux me confronter à cette fabrication, c'est le besoin de me "connecter" aux artisans qui ont œuvré à cette pièce il y a quelques 1800 ans. Attention rien de mystique hein, rien de symbolique non plus. Je parle ici d'un besoin de "ressentir" cette fabrication et de créer ainsi un lien direct, un lien physique, concret, qui me permettra de mieux comprendre le travail de cette époque.


Panne sèche

Il y a maintenant trois ans j'avais écrit sur ce blog un premier article à propos de ce seau. Article dans lequel je racontais mon premier stage de forge réalisé dans le but de pouvoir produire moi-même toutes les parties métalliques du seau (cerclages, anse et chaîne). Suite à cela j'ai tenté de collecter plus d'informations sur cette pièce exceptionnelle et là, j'avoue être resté sur ma faim : rien, il n'y a rien à propos de ce seau. Pas de photos, pas de rapport de fouilles, pas de dimensions. Tout au plus une description très succincte du contexte et de la découverte où l'on apprend par exemple que ce seau est fabriqué en sapin (alors qu'on sait maintenant qu'il est en chêne). Même en contactant les copains archéos, pas moyen de trouver quoi que ce soit. Ajoutez à cela le caractère quelque peu mouvementé des deux dernières années et vous comprendrez alors pourquoi ce projet a de nouveau été rangé dans la case des "trucs à faire un jour ou l'autre".


Nouveau départ

Or voici qu'un beau jour d'octobre 2021 je reçois un message depuis notre site internet. Un monsieur qui se présente comme passionné d'histoire, en particulier de l'Antiquité romaine, et qui s'intéresse actuellement à ce seau. Lors de ses recherches d'informations il est tombé sur mon précédent article et il me demande donc si j'ai pu mener à bien ce projet et à quelles difficultés techniques je me suis heurté. Réponse laconique de ma part : bonjour, pas le temps, projet en pause, merci au revoir. Il me fait alors part de ses questionnements par rapport à l'objet, au bois utilisé, aux techniques de fabrication, et il m'indique avoir posé ces questions à monsieur Claude Grapin, conservateur départemental du patrimoine chargé du Musée et du Muséoparc d'Alésia. Son message se termine par cette phrase accrocheuse : "si vous voulez je vous transmets sa réponse". Bon voila, c'est reparti ! De mon côté tout se réactive et je me demande vraiment bien pourquoi j'avais mis en veille ce projet.


Correspondances

Je prends donc connaissance de la réponse de monsieur Grapin qui dit en somme qu'il vient de consulter le dossier de la dernière campagne de restauration du seau et que celui-ci n'apporte malheureusement que peu d'informations relatives aux questions posées. Puis vient cette phrase qui provoque chez moi un emballement immédiat : "Nous allons sans doute devoir manipuler le seau pour pouvoir faire certaines observations". Oh putain ! (pardon, mon dictionnaire de synonymes ne m'a pas fourni d'équivalent acceptable) Je veux en être ! Je veux je veux je veux ! Bon je vous passe les allers-retours à grandes enjambées dans l'atelier, les sautillements sur place, vous avez compris le principe. À ce moment précis, mon but dans la vie c'est de voir ce seau de près, d'être là quand il va être sorti de sa vitrine et de pouvoir l'étudier sous toutes les coutures.
Coup de fil à un pote archéologue :
- Dis-voir, comment on s'adresse à un conservateur du patrimoine pour lui dire qu'on voudrait être là quand il sortira le seau de la vitrine ? Hein dis ?
- Bah tu lui dis que tu as des informations techniques à lui apporter, si il est normalement constitué ça devrait l'intéresser.
- Ok merci !

Je prends donc ma plus belle plume (mon clavier quoi...) pour adresser à monsieur Grapin un courrier assez long et détaillé sur les quelques observations techniques que j'ai pu déduire des photos et des maigres renseignements disponibles. Et puis à la fin de ce courrier je me lance, je lui demande si il accepterait ma présence en tant qu'observateur lors de la sortie du seau. Sa réponse provoque en moi une deuxième vague d'euphorie : c'est oui ! Non seulement il est d'accord pour que je vienne mais il pense que ma présence serait "sans doute très enrichissante". Oh p..... (non allez j'arrête les gros mots, et les parenthèses aussi tiens).
Après quelques échanges par emails, une date possible commence à se dessiner : en début d'année se déroule une grande opération de maintenance et d'entretien des vitrines du musée. L'occasion idéale pour sortir le seau et l'étudier. Parfait. On affine la date en fonction des disponibilités de chacun, on bloque un rendez-vous et allez. Dernière précision de monsieur Grapin : "Comme nous sommes un établissement public recevant du public, veillez à prendre un passe sanitaire". Et merde ! J'avais dit plus de gros mots mais là quand même, merde ! Je l'avais oublié celui-là. Le but ici n'étant pas de relancer le débat sur l'utilité ou le bien-fondé de cette mesure, je me contenterai de redonner ma position finale : je ne souhaite pas me soumettre à l'obtention d'un passe sanitaire pour accéder à un lieu, quel qu'il soit. À contre cœur je réponds donc que je ne viendrai finalement pas. Je referme le dossier, projet une nouvelle fois mis en pause en attendant des jours meilleurs. Après tout, ça fait bientôt 1800 ans que je n'ai pas vu ce seau, je peux bien patienter quelques mois de plus.

Nouveau rebondissement un mois plus tard : les restrictions sanitaires sont levées, plus besoin de passe. Seulement voilà, la fenêtre de tir est passée, l'entretien des vitrines est terminé, le musée a rouvert ses portes au public, les conditions ne sont plus réunies. Patience, ce qui doit arriver arrive. Nous continuons d'échanger par email, monsieur Grapin me transmet les informations qu'il parvient à réunir petit à petit, mais force est de constater que ces informations sont bien maigres : aucun dossier complet n'a réellement été constitué, que ce soit au moment de la découverte du seau ou à l'occasion des trois campagnes de restauration dont il a fait l'objet. Au final il s'avère que ce seau a très peu été étudié.

Puis fin mars, il m'indique qu'une intervention technique est prévue sur la vitrine qui contient le seau et qu'il va en profiter pour relever toute une série de mesures qui font totalement défaut dans le dossier actuel : diamètre et épaisseur du fond, épaisseur des douelles, largeur et épaisseur des cerclages, dimensions de l'anse, etc. Je saute à nouveau sur l'occasion et lui demande si je peux être présent. Réponse : toujours oui sur le principe mais ça coince au niveau de l'organisation car l'intervention va se faire au pied levé et le jour précis sera déterminé au dernier moment. Difficilement compatible avec les deux heures de route qui me séparent du musée. Nous convenons donc de prévoir un rendez-vous plus posé, plus tard. Encore un peu de patience donc. Et puis dernier rebondissement (promis c'est le dernier) monsieur Grapin me téléphone pour me dire qu'au final les choses se précisent et que le jour d'ouverture de la vitrine est arrêté. Ça sera mercredi.
- Je sais bien que je vous préviens un peu au dernier moment mais... vous seriez disponible ?
- Oui, à quelle heure ?
- Le musée ouvre ses portes à 10h, si on prévoit une demi-heure pour mesurer le seau ça peut être bien.
- D'accord, j'arrive à 9h comme ça on se garde une petite marge avant que les visiteurs arrivent.
- Parfait, à mercredi alors !
Oui ! Cette fois c'est la bonne. Je commençais à me faire une raison mais au final ça repart sur les chapeaux de roues. Plus que cinq jours à attendre en espérant qu'une invasion de criquets ou un tremblement de terre ne vienne pas perturber l'ordre des choses. Mais j'arrête là le suspens, à partir de maintenant tout va se dérouler comme prévu.


Le jour J

Le mercredi suivant j'arrive donc à 9h pétantes sur le parking du MuséoParc Alésia. Coup de fil à monsieur Grapin, "vous êtes où ? On se rejoint là", je vous passe les détails. Je ne peux parler que pour moi mais il me semble que nous sommes tous les deux très contents de nous voir en vrai. Le courant passe plutôt bien et nous sommes impatients d'aller enfin nous occuper de mesurer ce seau et d'échanger à son propos. Sous-sol, ascenseur de service, nous arrivons directement dans la salle de la fameuse vitrine. Monsieur Grapin esquisse alors un sourire et lâche : "voilà la bête !"


Le seau dans sa vitrine

Le seau dans sa vitrine


Bon la photo est sans intérêt hein, mais je n'étais pas là pour faire de belles images. C'est comme quand t'es à un concert de ton groupe préféré : soit tu passes ton temps à filmer, soit tu profites du spectacle.
Bref, je ne suis plus qu'à une épaisseur de verre de pouvoir enfin contempler "la bête" de près. D'abord quelques précautions s'imposent : par terre un carré de mousse de 80 cm de côté et de 20 bons centimètres d'épaisseur, histoire de pouvoir le poser et le manipuler sans risques. Et pour nous des gants en vinyle afin d'éviter de le contaminer avec les bactéries que nous véhiculons.
Allez c'est parti, monsieur Grapin ouvre la vitrine, décroche le seau de sa chaîne, et le pose délicatement sur la mousse. Voilà c'est là, c'est maintenant. Quelques secondes de flottement le temps que mon cerveau recalcule tout et veuille bien intégrer cette réalité. Je reste les mains dans le dos, je laisse l'expert manipuler l'objet. Puis au bout d'un temps que je ne saurais évaluer, j'ose enfin le toucher.


À l'air libre !

À l'air libre !

Installé confortablement

Installé confortablement

Tous les sens de monsieur Grapin sont en alerte : il doit être à la fois attentif à ce qu'il fait et être attentif à ce que je fais. Après tout même si nous avons eu de riches échanges par emails, nous ne nous connaissons pas et je pourrais très bien être un cinglé ayant pour mission de détruire le seau, ou de le voler, ou juste être un gros bourrin qui le fasse tomber en disant "oups, désolé". Bref, je suis sous haute surveillance et c'est bien ainsi. Je fais donc tout mon possible pour être digne de la confiance qu'il veut bien m'accorder et qui s'installe petit à petit. Les mains posées sur le seau, je goûte à présent la sensation exquise et précieuse d'être en contact avec un objet qui a traversé les siècles. Ce contact physique, ce lien à travers temps qui se crée alors. Toujours pas de magie mais je peux vous assurer que ce contact m'en apprend beaucoup sur l'artisan qui a fabriqué ce seau, sur son rapport à la matière, sur le soin apporté à son travail, sur le respect qu'il porte à l'objet qu'il fabrique. Et là dès le premier contact, il apparaît clairement que ce seau a été produit par un artisan qui n'en était pas à son coup d'essai. Malgré les déformations et les pertes de matières dues aux effets du temps, on voit que le travail est régulier, l'objet est équilibré et tous les détails sont soignés. Franchement si je cherchais quelqu'un pour me fabriquer un seau de puits j'irais chez lui les yeux fermés.

La deuxième chose qui saute aux yeux (aux mains ?) c'est la quantité de matière utilisée. Le bois est bien dosé. Épaisseur maximale conservée d'une douelle : 1,85 cm avec une rétractation de l'ordre du tiers au moins ce qui nous amène à une épaisseur de douelle d'environ 2,5 cm à l'origine. C'est largement suffisant. Mais ce qui étonne le plus c'est au niveau du métal : l'épaisseur des cercles est impressionnante : presque 4 mm par endroits, et le cercle du bas (le têtier) est large de plus de 5 cm ! C'est beaucoup. J'aime bien faire des choses solides, et même très solides, mais là on frise l'excès. Le seau aurait été tout aussi résistant avec des cerclages un peu plus modérés. Précisons tout de même que l'usage du fer n'a rien d'exceptionnel pour l'époque. Mes connaissances sur le sujet étant bien maigres, j'ai posé la question à monsieur Grapin. Voici sa réponse : "Le fer est d'un usage très fréquent et très abondant en Gaule dès avant la romanisation. Cet usage reste fréquent durant toute la période romaine : quincaillerie, clouterie, la quasi totalité de l'outillage artisanal et agricole, une grande partie de la panoplie militaire, la charronnerie... Le seau d'Alésia s'intègre donc très bien dans cette présence assez récurrente du fer. Les alliages cuivreux, plus coûteux à réaliser (le cuivre et l'étain sont beaucoup moins fréquents que le fer à l'état de minerai), sont réservés au petit mobilier, bijouterie, vaisselle, monnayage, statuaire de toutes dimensions, support pour les inscriptions les plus importantes, éléments de parade des panoplies militaires, éléments de décoration des meubles et véhicules. Le fer était abondant à Alésia ou de nombreux ateliers de forge existaient à l'époque gauloise et romaine. La réduction du minerai se faisait dans le pays alentour." Voilà qui est clair : le fer ne manque pas et est très largement utilisé. Reste la question du poids. Un seau de puits est manipulé de manière quotidienne pour puiser et transvaser de l'eau. Le poids d'un tel objet a son importance, et la quantité de fer utilisée ici alourdit considérablement l'ensemble. Voilà qui pose question mais nous y reviendrons.


Le têtier

Le têtier

Le têtier

Le têtier

Les mesures

Le seau est installé, le pied à coulisse est prêt, c'est parti pour toute une série de mesures. Nous avons prévu une demi-heure plus un peu de marge, nous y passerons finalement deux bonnes heures. Nous allons relever le maximum de cotes possibles et ceci dans un but double : pour ce qui me concerne j'ai besoin de ces mesures pour tenter de reproduire cette pièce au plus proche de la réalité. Et la deuxième raison c'est tout simplement pour ajouter ces informations au dossier du seau. Car aussi étonnant que ça puisse paraître, il n'y a quasiment rien. Les dimensions relevées sont très incomplètes et tout reste à faire. voilà qui comblera donc un gros manque.


Premières mesures

Premières mesures


J'ouvre ici une parenthèse pour tenter de répondre à la question qui pointe alors le bout de son nez : pourquoi donc une pièce incroyable, dans un état de conservation tout aussi incroyable, a-t'elle si peu été étudiée ? Mon idée sur la question tient à la date de la découverte : 1906. Au tout début du XXème siècle les seaux de puits sont encore très largement utilisés. Et à quoi ressemblent-ils ces seaux de puits du XXème siècle ? Eh bien ce sont les mêmes que les seaux de puits antiques ; mêmes matériaux, mêmes techniques de fabrication, même proportions. On ne change pas une équipe qui gagne. Ce seau étant au final très "contemporain" par toutes ses caractéristiques, il semble moins étonnant qu'il n'ait pas recueilli toute l'attention qu'il méritait. En comparaison, la petite flûte de Pan qui a été trouvée au même endroit et au même moment a bénéficié, elle, d'une attention toute particulière et d'études détaillées. Bref, fin de la parenthèse, revenons à nos dimensions.

Nous allons donc passer deux heures à relever le plus de mesures utiles possibles. L'objet a des dimensions tout à fait classiques pour un seau de puits. Forme très évasée, contenance d'environ 12 litres. Rien de particulier de ce côté là. Cependant, hormis la quantité de fer utilisée pour les cercles, un autre détail attire l'attention : au niveau du fond se trouve une croix formée de deux fers plats d'environ 2 cm de large et 2 mm d'épaisseur, croisés presque perpendiculairement et maintenus par des pattes derrière le têtier.


La croix du fond

La croix du fond

Renforts ou réparation ?

Renforts ou réparation ?

Lors de nos échanges par mail, monsieur Grapin à propos de ces plaques de fer avait évoqué une possible réparation antique. Nos discussions autour du seau m'ont donné l'occasion de lui apporter mon point de vue sur la question : à mon sens il ne s'agit pas d'une réparation. Ça ne correspond à aucune technique de réparation sur de la futaille et j'ai beau tourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas ce que ça pourrait réparer. Qui maîtrise la fabrication maîtrise la réparation, et les problèmes connus sur ce type de seau sont facilement réparables par des techniques que l'on sait maîtrisées à cette époque. Changer une pièce de fond défectueuse, changer une douelle usée par des années d'utilisation, un cercle pour obtenir à nouveau un serrage optimum, tout ceci fait partie de l'éventail possible des réparations simples. Et encore une fois, ces techniques sont maîtrisées dans l'Antiquité. Alors que vient faire cette croix métallique qui barre le fond du seau ? Probablement une précaution pour que le bois s'use moins vite. Les seaux de puits sont soumis à une utilisation qui ne ménage pas les matériaux, je penche donc pour un renfort de protection qui certes alourdit encore un peu plus l'ensemble, mais assure une durée de vie plus longue à ce seau. Nous avons affaire à un ou des artisans qui ont de toute évidence cherché (et réussi) à faire dans le solide et le durable. Cette supposition à propos de la croix du fond n'engage que moi, il serait intéressant de trouver un autre seau de puits pourvu des mêmes renforts.

Autre particularité, le cercle du côté de l'ouverture recouvre l'extrémité des douelles en quatre endroits. Le métal semble avoir été étiré à la forge pour former des sortes de pattes qui viennent recouvrir le bois. Ceci a sans doute été fait pour que le cerclage reste en place même en cas de séchage du bois


Patte de recouvrement

Patte de recouvrement

Patte de recouvrement

Patte de recouvrement

Pour le reste, la fabrication de cet objet semble tout à fait classique. L'ayant mesuré de la manière la plus complète , il ne restait plus qu'à replacer cette pièce exceptionnelle dans sa vitrine afin qu'elle puisse être admirée par les visiteurs arrivant.


À suivre

Pour ce qui me concerne je dois encore finir d'installer la forge (elle est fonctionnelle mais il faut que j'installe les tuyaux d'évacuation des fumées, ça sera plus confortable) et m'exercer encore dans cet art que je maîtrise mal, puis ça sera parti pour ma première tentative de reproduction du seau de puits d'Alésia.
Après la prise de mesures nous avons encore passé pas mal de temps à regarder quelques fragments de bois qui se trouvent dans les réserves du musée, de possibles morceaux de douelles et de fonds de seaux, mais assez difficiles à identifier de manière certaine. Et puis nous avons surtout parlé de la suite à donner à tout ceci. Nous avons aussi évoqué ce que pourrait être la suite de notre travail collaboratif autour de cet objet mais ça, je vous en parlerai le moment venu (avant 3 ans, promis. Quoi que...)
Ce qui est sûr c'est que cette visite au MuséoParc Alésia m'a permi de voir enfin de près une pièce que je rêvais de manipuler depuis un bon bout de temps, mais cette visite m'a également donné l'occasion de rencontrer un homme passionné par son métier, chez qui j'ai même senti, osons le dire, un amour pour les objets dont il a la charge.
Une journée vraiment riche en rencontres.

À suivre...

-- Cyrille DUMOUTIER --


- Photo de couverture : Marcel Roblin, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons
- Numéro d'inventaire du seau : 2006.1.214
- Musée Alésia
- Conseil départemental de la Côte-d'Or
- Fonds Société des Sciences de Semur-en-Auxois

Related posts

Search on blog